C’est la crise…
On entend que ça : partout c’est la crise. Peugeot, Arcelor… Et pourtant l’argent coule à flot tout au moins pour certains. En effet, ceux qui en ont le gaspillent sans pudeur ni retenue. Il n’est que de regarder le train de vie de certains du show biz, propriétaires habitant des hôtels particuliers estimés 5 millions d’euros ! Même en 30 ans de dur labeur, son voisin O.S n’arrivera pas à gagner le 1/5 de cette somme ni à économiser le millième de cette somme, et encore sans manger ni boire !
Certains journaleux se promènent avec voiture et chauffeur pendant que l’OS s’entasse dans un métro bourré. Un acteur vedette se permettra de brûler devant les caméras de la TV un billet de 500F pendat que son voisin comptera sa monnaie pour acheter une baguette de pain.
Les plus dépensiers ne sont pourtant pas ceux que l’on pense. Il en est qui arrivent à dépenser l’argent . Laissons de côté le petit délinquant, adepte de Ponzi qui régulièrement terminent en prison. Ne considérons que les impunis, c’est à dire les politique. La politique dépense l’argent du contribuable et là, il peut atteindre des sommets vertigineux.
La collectivité a ainsi dépassé en 2005, rien que pour le tabac, plus de 47 millions d’euros soit l’équivalent de 3,05% du PIB. Cela représente pour chaque concitoyen, homme ou femme, fumeur ou non fumeur, un impôt indirect annuel de 772€. Le lecteur qui lit cette information est bien loin de savoir qu’il a dépensé cette somme en 2005, à peu près la même e, 2006,2007,2008 etc…
Il sait part contre que la plupart du temps il lui a été difficile de gagner ces 772€. Il ne sait pas qu’ils ont été gaspillés. Et pourtant c’est ce que lui a coûté le tabac, qu’il soit fumeur ou non fumeur.
Bien sur que si en 2005, on lui avait demandé de payer 772€, il se serait insurgé et peut être même serait il descendu dans la rue. Mais tout l’art de ceux qui font payer les autres consiste à faire payer sans que ceux ci ne réalisent qu ‘on leur prend leur argent. Dans ce domaine, la politique est une artiste virtuose. Il fait payer à chacun de nous des impôts réels, virtuels, mais qui dans tous les cas sortent de notre budget.
Il est tout à fait normal que chacun d’entre nous paie, de plein gré pour une cause d’utilité publique : école, route, hôpitaux, défense de la liberté etc… Les causes légitimes sont nombreuse.
Par contre, lorsque la cause est « pourrie, nocive, mauvaise », celui qu’on fait payer devrait s’insurger. Le Tabac tue. Le tabagisme engendre de la détresse, de la souffrance et une diminution de la qualité de vie. L’addiction au tabac prive le fumeur de sa liberté. Le coût global du tabac se traduit concrètement par :
- des traitements de longue durée et des coûts élevés concernant les sous dispensés.
- une baisse de la création de richesses pour le pays
- une baisse du pouvoir d’achat des fumeurs et de leurs ménages
Le gain lié au tabac se résume :
- aux taxes fiscales (13 milliards par an)
- au montant du prix des retraites non versées (5milliards). Rappelons qu’un fumeur sur deux meurt sans pouvoir profiter de sa retraite.
Les économistes qui calculent tout ont calculé, prenant l’exemple de 2005, que cette année là, la société aurait dépensé 47,39 milliards d’euros rien que pour le tabagisme ( 37 milliards pour l’alcool, 2,824 millions pour les drogues illicites). Ces 47 milliards d’euros viennent du travail de l’ensemble des individus qui chacun individuellement a payé les 772€, comme cité précédemment.
Quand, en une année, on peut dépenser 47 milliards d’euros sur une cause qui prive un indicidu de sa liberté, voire de sa vie ( « fumer tue »), alors on est un artiste, un virtuose et on peut briguer l’honneur de gouverner.
Pour certains, cela est scandaleux mais les scandales sont vite oubliés. Le scandale du sang contaminé est déjà loin, celui de la vache folle est oublié, celui du médiator cède la place à celui de la pilule de 3ème génération, laquelle s’efface devant Diane. Mais les politiques sont toujours présentes et présents. Quelquefois ce sont les mêmes. Ils étaient les premiers à orchestrer le sang contaminé, on le retrouve au moment de la pilule ! Les scandales passent, la crise reste. C’est vraiment la crise.