Marisol et les couveuses
Le pourcentage de la population de fumeurs en France se maintient depuis longtemps à un niveau élevé (32-33%) alors que dans d’autres pays une politique antitabac efficace a fait tomber ce pourcentage à 20% (cas de l’Angleterre) et même 15% (New-York).
Les bons résultats obtenus à l’étranger grâce à de réelles politiques antitabac ont permis à certains de dire qu’en France les organismes de lutte antitabac et les politiques du gouvernement sont de véritables « couveuses du tabagisme ».
On compte dans notre pays 16 millions de fumeurs. Le tabagisme est la cause de 78 000 décès/an et prend donc la 1ère place au hit parade des maladies et des décès. A côté des dégâts et des drames humains qu’il cause, il y a aussi un aspect financier. Les fumeurs avant de mourir paient un lourd tribut à la maladie tabagisme. C’est ainsi que les entreprises qui emploient des fumeurs perdent 9 milliards de leur production (absentéisme, accidents…) et que la société dépense 26 milliards pour les soins liés à la maladie tabagisme (soins, examens, hospitalisations…). Care Labs a demandé à IMS Health Care de chiffrer ces dépenses : le résultat est accablant : chaque fumeur coûte, à cause de la maladie tabagisme, 1932 € en soins et 645 € en perte de production.
On est donc surpris que malgré ce fléau, le gouvernement continue à entretenir ce qu’il est convenu d’appeler « les couveuses du tabagisme ».
Certes il vient d’instaurer le paquet neutre. Mais on sait très bien qu’il sera inefficace contre le tabagisme car il n’est pas accompagné par une politique d’augmentation de prix conséquente : il aurait fallu en effet en même temps augmenter le prix du paquet d’au moins 10% pour que la mise en place du paquet neutre ait une incidence sur la consommation de tabac. Il en sera donc du paquet neutre comme il en a été de l’impression des messages « horribles » sur les paquets. La proportion de fumeurs se maintiendra vraisemblablement à 32-33% de la population pour la plus grande satisfaction des « couveuses du tabagisme ».
Certes le gouvernement lance avec 32 millions d’euros à l’appui le « Moi(s) sans tabac » qui devrait être mis en place en novembre. Le fumeur se moque de ce genre de mesures. Son addiction lui impose de fumer, que le paquet soit neutre, qu’on soit en novembre, ou qu’on lui dise « Fumer tue ». Le fumeur se moque également du « Moi président » comme du « Moi sans tabac » ! L’addiction commande et les « couveuses du tabagisme » se régalent.
Le Ministère de la Santé met aussi en place une campagne intitulée « Halte aux idées reçues » présente dans les bureaux de tabac, les bars, les commerces, la télé, la radio … Cette campagne de gesticulation est vouée à l’échec car annoncer « le cancer du poumon touche aussi les fumeurs dès 35 ans » ou « fumer 4 cigarettes par jour multiplie par 3 le risque d’infarctus » ne sert à rien une fois que le fumeur s’est fait prendre au piège mortel du tabagisme. Il fume à cause de son addiction et reste donc favori des « couveuses du tabagisme ».
Par contre nous venons de voir le succès de la e-cig. C’est ainsi que des vapoteurs de plus en plus nombreux ont sauvé et sauvent leur vie grâce à ce nouveau gadget. Ils ne crachent plus au bassinet des taxes de l’Etat ni à celui de Big Tobacco au grand dam des « couveuses du tabagisme ». Tous les jours, en effet, des vapoteurs témoignent de leur guérison de la maladie tabagisme grâce à la vape (www.vapyou.fr ; www.aiduce.org ; www.sovape.fr).
Le dernier « Sommet de la vape » a permis de reconnaître la e-cig comme un réel outil de réduction des risques et des dommages liés au tabagisme. Les cigarettiers qui avaient prévu le coup avaient initié auprès du gouvernement européen une directive scélérate destinée à briser l’avenir de la e-cig. Le gouvernement Français, bien obéissant, vient de transposer cette directive en se lavant les mains comme Ponce-Pilate ! La maladie tabagisme devrait donc continuer à faire 7 morts/heure en France et les « couveuses du tabagisme » temporairement affolées par la e-cig devraient très bientôt retrouver leur tranquillité.